Pour être efficace, la prévention en entreprise doit reposer sur une véritable stratégie. Découvrez dans cet article les bases de la prévention pour passer de l'improvision à une sratégie QVCT qui fonctionne et protège votre responsabilité d'entreprise.
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On entend beaucoup parler de prévention en Entreprise, mais au-delà des bénéfices directs (attractivité, fidélisation, absentéisme, réduction des coûts financiers), la prévention répond à une obligation légale.
Cette obligation légale : c’est l’obligation de prévention et de sécurité prévue par le Code du Travail aux articles L 4121-1 et suivants du Code du Travail.
Concrètement, les employeurs sont tenus de protéger la santé et la sécurité de leurs collaborateurs en mettant en place :
➡️des mesures d’information et de formation
Si un risque se réalise, elles doivent pouvoir prouver qu’elles ont pris l’ensemble des mesures nécessaires pour prévenir le risque.
Par-exemple : si un salarié est placé en arrêt de travail et déclare une maladie professionnelle pour état dépressif lié à une situation de harcèlement moral.
L’Entreprise devra pouvoir prouver qu’elle a pris les mesures de prévention adaptées pour prévenir le harcèlement moral au sein de ses équipes.
Pour les Entreprises qui ne répondent pas à cette obligation, les risques sont importants :
Et le risque financier peut se chiffrer à plusieurs milliers d’euros.
Faire de la prévention est indispensable vous l’avez compris, mais comment l’organiser concrètement pour en faire une véritable stratégie de prévention opérationnelle ?
Si l’on schématise, une stratégie de prévention se scinde en trois niveaux plus ou moins rapprochés chronologiquement de la réalisation d’un risque professionnelle.
Les outils de prévention primaire visent à supprimer le risque à sa source.
Ils se situent le plus en “amont” du risque.
La prévention primaire se concentre sur l’organisation du travail et implique une mise en oeuvre sur le plan collectif.
Elle passe par une phase indispensable, souvent négligée par les Entreprises, à savoir l’évaluation des risques professionnels et de leurs facteurs.
Pour donner plusieurs exemples concrets d’outils de prévention primaire :
➡️le DUERP ou document unique d’évaluation des risques professionnels, qui recense l’ensemble des risques professionnels et leurs facteurs associés, liés à l’activité professionnelle des salariés de l’Entreprise.
Il doit non seulement identifier l’ensemble des risques ( mais également les évaluer en fonction de leur dangerosité (degré d’exposition des collaborateurs).
Il intègre non seulement les risques “physiques” (chute, blessure sur une machine) mais également les risques psychosociaux (RPS).
⚠️Il est obligatoire dès le 1er salarié.
Mais au-delà de l’obligation légale, bien conçu et piloté, le DUERP peut être un levier puissant de prévention pour votre Entreprise.
Autre exemple d’outil de prévention primaire :
La formation des managers à l’identification des situations de harcèlement et de burn out et de détection des signaux faibles de souffrance et à leur accompagnement
Les outils de prévention secondaires se rapprochent un peu plus de la réalisation du risque, et visent davantage à suivre les KPI de l’entreprise, pour pouvoir détecter en amont les situations sensibles pouvant aboutir à la réalisation d’un risque.
Prenons un exemple concret :
Les données du bilan social de l’Entreprise : nombre d’accidents du travail, nombre de maladies professionnelles, durée des arrêts de travail, durée moyenne d’absenteisme etc…
Ces données sont soigneusement recensées dans le bilan social annuel de votre Entreprise, mais sont-elles exploitées ?
Bien souvent la réponse est non.
Or, ces données constituent des “KPI QVCT” indispensables pour suivre le niveau QVCT de votre Entreprise et pouvoir détecter les situations sensibles.
💡La solution pour correctement les exploiter ? Les automatiser de manière à recevoir des alertes dès le dépassement d’un certain seuil qui sera à déterminer de manière concertée.
Contrairement aux outils de prévention primaire et secondaire, les outils de prévention tertiaire se situent après la réalisation du risque.
Ils visent seulement à réduire les conséquences de la réalisation du risque et favoriser le maintien dans l’emploi.
Pour donner un exemple concret d’outil de prévention tertiaire :
Processer l’accompagnement des salariés en arrêt de travail et lors de leur réintégration.
Ces deux phases sont souvent négligées ou mal préparées, faute de formation et d’outils donnés aux managers et services RH et conduisent très régulièrement à des départs définitifs des salariés concernés.
En processant ces étapes sensibles, votre Entreprise maximise ses chances de garder ses collaborateurs et d’éviter un départ qui pourrait aboutir à un contentieux.
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